Os escribo un poema que leí en un museo de Benín y que apunté en mi cuaderno por ser de esas cosas que te hacen respirar hondo en el medio del camino. Es de César Aime y su cuaderno de retorno al país natal.
Partir.
Comme il y a des hommes-hyènes et des hommes-
panthères, je serais un homme-juif
un homme-cafre
un homme-hindou-de-Calcutta
un homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas
l'homme-famine, l'homme-insulte, l'homme-torture
on pouvait à n'importe quel moment le saisir le rouer
de coups, le tuer - parfaitement le tuer - sans avoir
de compte à rendre à personne sans avoir d'excuses à présenter à personne
un homme-juif
un homme-pogrom
un chiot
un mendigot
mais est-ce qu'on tue le Remords, beau comme la
face de stupeur d'une dame anglaise qui trouverait
dans sa soupière un crâne de Hottentot?
Me quedé con ganas de saber más sobre este hombre. Os recomiendo este blog si os pasa como a mí, y de paso lo quereis leer en Español.