Jovellanos: El siglo de las luces en España (Parte II)

Jovellanos: El siglo de las luces en España (Parte II)

...Instalado en Asturias, Jovellanos vuelve la vista hacia su tierra, una región eminentemente agrícola, pobre e incomunicada entre montañas que apenas sí conoce el comercio. Empieza a viajar y a estudiar las posibilidades de explotación carbonífera; impulsa la construcción de la carretera de Castilla con el ánimo de abrir una vía de comunicación permanente que permita conectar un incipiente puerto gijonés con la meseta. Será en 1794 cuando dando impulso a otra de sus grandes preocupaciones, la educación pública, funde el Real Instituto Asturiano de Mineralogía y Náutica.

Pero los acontecimientos políticos toman un rumbo quizá extraño. El gobierno de Manuel Godoy, favorito de la esposa del Rey Carlos IV, se alía con la Francia revolucionaria y el grupo de intelectuales Ilustrados se hacen de nuevo necesarios. A Jovellanos se le ofrece inicialmente ser embajador en Rusia. Se niega. Pero acepta por el contrario el puesto de Ministro de Gracia y Justicia a finales de 1797, en el que permanecerá sólo nueve meses, incorruptible y tras haberintentado limitar el poder de la Inquisición que, aunque ya decadente, todavía permanecía activa en España.

Regresará a Gijón de nuevo, ocupándose entonces del estudio dela lengua asturiana, apartado del bullicio de la corte y de la zozobra política que, sin embargo no se olvida de él: Cuando Manuel Godoy recupera de nuevo el poder, no perdonará ni olvidará al asturiano, al que ordenará detener y desterrar a Mallorca. En la Isla, Jovellanos conocerá el presidio del Castillo de Bellver; allí seguirá trabajando, pero también sufrirá el quebranto de su salud, rodeado de libros.

La política vuelve a agitar la existencia de Gaspar Melchor de Jovellanos. La presencia del ejército napoleónico en España generará una tensión que precipitará los acontecimientos: la Iglesia católica y la torpeza del Mariscal Murat constituirán en este momento histórico dos factores decisivos para provocar un baño de sangre: La Iglesia, amenazados sus privilegios, comienza a predicar desde los púlpitos contra todo lo “francés”, y así la Ilustración española, calificada de forma genérica como “afrancesada” comenzará a correr un serio peligro.Por su parte Joachim Murat recurrirá a la fuerza frente a un pueblo desarmado pero testarudo que, con el tiempo, será capaz de poner en marcha un terrorífico sistema de guerra frente al ejército más poderoso del mundo, cavando la tumba de todo un Imperio. Con este escenario, apenas un mes antes de producirse en Madrid la reacción violenta frente a la ocupación francesa –el 2 de Mayo-, Jovellanos es liberado de su prisión.Es abril de 1808. José Bonaparte, nuevo rey de España, intenta encontrar en los ilustrados españoles a los aliados de una política reformista que termine con el atraso secular del país. Pero Jovellanos, heredero de los ideales de libertad, igualdad y fraternidad, rechaza participar en lo que considera una imposición por la fuerza de las armas y se une al tenue movimiento liberal que intentará, en Cádiz, restablecer la independencia del país y dotarle de una constitución moderna y de un régimen de libertades.

Todo será un sueño, pues finalizada la guerra, el destronado hijo de Carlos IV, Fernando VII, inaugurará una de las etapas más negras de la historia del país, traicionando a todos aquellos que habían creído ver en él la encarnación de la independencia de la Nación y el monarca que pondría fin al absolutismo. Jovellanos no vivió para presenciar la tragedia pero sí para ser testigo de gran parte de la guerra, y será ésta la que precipite su final: Jovellanos, diputado y representante de Asturias en la Junta Central –el órgano en que radicó la soberanía nacional en pleno conflicto-, se desplaza por la península a media que el ejército de Napoleón se repliega. Primero irá a La Coruña para luego acercarse de nuevo a Gijón, que los franceses abandonan en Julio de 1811. El 6 de agosto de ese año se produce su entrada en la entonces pequeña población, que le recibe como a un héroe. Un avatar de la guerra y un nuevo avance de las tropas imperiales le hacen temer por su vida y vuelve a abandonar su casa, esta vez en barco. Una salud ya delicada y un temporal le llevarán a la enfermedad. Gaspar Melchor de Jovellanos muere de pulmonía en un pueblecito de la costa asturiana en el que consiguen desembarcarle...

JOVELLANOS ET LE SIÈCLE DES LUMIÈRES EN ESPAGNE (II)

Installé en Asturies Jovellanos tourne à nouveau son regard vers sa terre natale, une région éminemment agricole, pauvre, isolée et montagneuse, qui connait à peine le commerce. Il commence à voyager et à étudier les possibilités d’exploitation du charbon, il impulse la construction de la route vers la Castille. Souhaitant ainsi ouvrir une voie de communication permettant la liaison entre le port naissant de Gijón et la « meseta castillane ».

Ce sera en 1794 quand, donnant une autre impulsion à une autre de ses idées, l’éducation publique, il fonde le « Real instituto asturiano de mineralogia y nautica ».

Mais parfois les événements politiques prennent des routes souvent étranges. Voila que le gouvernement de Manuel Godoy, favori de l’épouse du roi Charles IV, fait cause commune avec le mouvement et les groupes progressistes de la révolution française. Voila également que les groupes d’intellectuels « éclairés » deviennent incontournables.

L’on offre à Jovellanos le poste d’ambassadeur en Russie. Il refuse mais accepte le portefeuille de ministre des grâces et de la justice, fin 1797. Il y demeurera seulement 9 mois, tentera de limiter le pouvoir de l’inquisition, qui bien que décadente, reste néanmoins très active en Espagne.

Il reviendra à Gijón, se mettra en retrait du bouillonnement de la cour et des revirements politiques, s’occupant alors del’étude de la langue asturienne.

Cependant lorsque Godoy reviendra au pouvoir il n’aura pas oublié l’asturien à qui il ne pardonne pas son refus du poste en Russie, et il le fera déporter et emprisonner à Majorque.

Il connaitra le bagne du château de Bellver il continuera d’y travailler entouré de ses livres mais il sera aussi victime de la détérioration de sa santé.

La politique réapparait à nouveau dans la vie de Gaspar Melchior de Jovellanos, la présence en Espagne des armées napoléoniennes générera une tension précipitant les événements. L’église catholique et les maladresses du Maréchal Murat constitueront à ce moment là les deux facteurs décisifs à un bain de sang.

L’église sentant ses privilèges menacés commence depuis ses chaires ses prédications contre tout ce qui rappelle la France et de ce fait, les intellectuels espagnols considérés comme « francisés » courent de sérieux périls. Pour sa part Joaquim Murat fera appel à la force, face à un peuple désarmé, mais entêté, qui avec le temps sera capable de mettre en branle un terrifiant système guerrier face à l’armée la plus forte du monde et en creusant ainsi la tombe d’un empire.

Ace moment là, à peine avant que ne se produise à Madrid la violente réaction contre l’occupation française « el 2 de Mayo, le 2 mai ! » Jovellanos est libéré de prison.

Nous sommes en avril 1808, Joseph Bonaparte nouveau roi d’Espagne tente de trouver dans les milieux intellectuels espagnols, des alliés pour une politique réformiste qui en finisse avec le retard séculaire du pays. Mais Jovellanos, héritier de l’idéal de liberté, d’égalité et de fraternité refuse sa participation à ce qu’il considère être une composition par la force des armes, et il s’allie au ténu mouvement libéral qui tentera, à Cadix de rétablir l’indépendance du pays, de le doter d’une constitution moderne et d’un régime de liberté.

Mais tout ceci sera un rêve car à la fin de la guerre le fils « détrôné » de Charles IV, Fernand VII inaugurera une des périodes les plus noires du pays, en trahissant tout ce qui avait cru voir en lui l’incarnation de l’indépendance de la nation ainsi que le monarque qui mettrait fin à l’absolutisme.

Jovellanos ne vécu pas assez longtemps pour être présent lors de cette tragédie mais suffisamment pour être témoin d’une grande partie de la guerre qui le conduira à la mort. Jovellanos député et représentant des Asturies à la « junte centrale » (organisme qui incarna la souveraineté nationale en plein conflit). Il se déplace dans toute la péninsule au fur et à mesure que les armées napoléoniennes se replient.

En premier il ira à la Corogne pour se rapprocher plus tard de Gijón que les français abandonnent en 1811. Le 6 août il rentre dans la petite ville d’alors qui le reçoit en héros. Les avatars de la guerre et une nouvelle avancée des troupes impériales lui font craindre pour sa vie, il abandonne à nouveau son domicile, cette fois ci par mer.

Une santé altérée et la tempête l’entraineront vers la maladie. G.M. de Jovellanos meurt de pneumonie dans un petit village de la côte asturienne où on réussit à le débarquer.

Et si omnes, ego non.